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Pour le mental, essayez : Sophrologie, méditation, hypnose
Insistez sur la régularité des horaires de prise des médicaments.
Pour optimiser l'efficacité des traitements médicamenteux, ceux-ci seront pris de préférence avant les repas. En cas d'intolérance gastrique, préférez une prise pendant ou après le repas.
En cas d'oubli datant de plus de 1h30, ne doublez pas la prise suivante, mais avancez-la ou n'en prenez que la moitié.
Éliminer les obstacles, fixer les tapis.
Placer des systèmes d'appui : potence de lit, rampes, mains courantes dans les toilettes, les escaliers.
Préférer une canne tripode ou un déambulateur aux cannes simples.
S'équiper d'un système de téléalarme ou de téléphone main libre.
Pour se lever plus facilement, surélever le lit et les pieds arrière des sièges, choisis de préférence avec accoudoirs et dossier inclinable.
Une brosse à dents ou un rasoir électriques peuvent simplifier la toilette.
Pour s'habiller, préférer les fermetures éclair aux boutons, les vêtements amples et les ceintures élastiques. Privilégier les chaussures faciles à enfiler type mocassins ou munies de velcro. Les enfile-bas et chausse-pieds sont souvent utiles.
Pour le repas, penser aux ouvre-boîtes électriques et sets de table antidérapants.
En cas de blocage moteur, quand les pieds semblent collés au sol : s'arrêter quelques secondes et imaginer un obstacle fictif à franchir. Pour relancer le mouvement, porter son attention sur l'élévation du genou, attaquer le sol par le talon en remontant le bras opposé.
La pratique d'une heure au moins par jour d'activité physique permet aux muscles de conserver leur souplesse et facilite le mouvement.
La marche régulière est le meilleur exercice : se forcer à allonger le pas en amplifiant le balancement des bras.
Plusieurs fois par jour, exercer des mouvements de flexion - extension et rotation du tronc et du cou, des accroupissements. Ne jamais forcer et s'arrêter en cas de douleurs.
Pratiquer des exercices de graphisme quotidiens.
Stimuler la parole en lisant à voix haute, travailler l'expressivité du visage par des grimaces, des sourires..
La relaxation par le yoga ou la sophrologie permet un contrôle psychique des tremblements et de la raideur musculaire.
Poursuivez votre vie professionnelle le plus longtemps possible. En cas de handicap majeur, on peut se faire aider par la commission technique d'orientation et de reclassement professionnel des malades actifs.
Poursuivez vos activités culturelles et sportives : les sports non violents comme le golf, le vélo ou la natation sont particulièrement indiqués.
Profitez du dynamisme des associations de malades.
L'entourage (essentiellement le conjoint), qui devient le pivot de la prise en charge du malade, doit aussi lutter contre la solitude, les soucis matériels et la dépression.
Pour le conjoint, il est essentiel de :
Déculpabiliser, se ménager des temps de loisir.
Faire appel à une aide extérieure (aide ménagère, infirmière...)
Consulter un médecin en cas d'anxiété, de dépression.
Rejoindre une association de patients et s'informer sur la maladie et son évolution.
Continuer des activités à deux : sorties, voyages, sports...